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Les insectes en voyage : s’en protéger sans paniquer !

  • Photo du rédacteur: Philomène Martinelli
    Philomène Martinelli
  • 6 juil. 2019
  • 12 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 1 jour

Qui dit tropiques, jungle ou nuits à la belle étoile, dit forcément... insectes. Et même si le bouddhisme prêche la bienveillance envers tout être vivant, avouons-le : nous avons tous écrasé un moustique sans remords, crié face à un cafard dans la salle de bain d’un hôtel, ou bondi hors du lit pour une araignée microscopique.


Et puis, il y a les sournois : punaises de lit, acariens, puces... invisibles mais redoutables. Rien que d’y penser, on a envie de dormir dans une combinaison spatiale. Pas de panique : pas d’images d’insectes dans cet article (promis juré). Juste quelques récits vécus et surtout des conseils pour cohabiter, ou survivre, face à ces créatures aux mille pattes.


insectes en voyage




Insectes : les repérer, se protéger et réagir

insectes en voyage camping forêt

Avant de partir en voyage à l'étranger, renseignez-vous sur les espèces locales : un moustique africain n’est pas un moustique breton. L’objectif n’est pas de paniquer, mais d’être préparé.


Suivez mes conseils et partez avec une bonne pharmacie de voyage, et tout se passera bien ! Voici les plus courants des indésirables voyageurs.

  1. Les moustiques


L’ennemi public numéro un du voyageur. On le retrouve partout sur la planète, surtout là où chaleur et humidité se donnent la main. Le moustique a l’air anodin, mais il détient un record mondial : plus de deux millions de morts par an. Eh oui, derrière son bourdonnement agaçant se cachent des fléaux comme le paludisme, la dengue, le chikungunya, le virus Zika, la fièvre jaune ou la fièvre du Nil occidental.


Se protéger des moustiques


Pour échapper à leurs piqûres et préserver vos nuits (et votre santé), voici les mesures les plus efficaces :


  • Vaccinez-vous contre la fièvre jaune si la destination le recommande.

  • Redoublez de vigilance dès la tombée du jour et près des zones d’eau stagnante.

  • Habillez-vous de clair et de long : manches, jambes et pieds couverts.

  • Dormez sous une moustiquaire imprégnée d’un produit répulsif.

  • Prenez un traitement antipaludéen si vous partez dans une zone à haut risque.

  • Appliquez un répulsif tropical sur les zones découvertes (je recommande un Répulsif spécial tropiques).

  • Toujours appliquer le répulsif après la crème solaire, jamais avant.

  • Utilisez la climatisation : les moustiques détestent les températures fraîches.

  • Éteignez la lumière intérieure et laissez plutôt une lampe dehors : ils préfèrent s’y précipiter.

  • En bivouac, faites un feu de camp : la fumée agit comme un bouclier naturel.


⚠️ Attention aux fausses bonnes idées


  • Les prises anti-moustiques diffusent des substances chimiques potentiellement perturbatrices endocriniennes : interdites pour les femmes enceintes et les enfants.

  • Les spirales à brûler fonctionnent, mais uniquement en extérieur et à courte distance. Leur fumée est toxique pour tout ce qui vit (vous inclus). À réserver aux zones réellement à risque.

  • La citronnelle et les bracelets “naturels” ? Parfaits pour une soirée barbecue à La Baule, inutiles sous les tropiques. Et à proscrire pour les enfants dans les zones infestées.

Réagir en cas de symptômes


➡️ Après un séjour en zone à risque, ne minimisez jamais les signaux d’alerte : Fièvre, éruptions cutanées, fatigue inhabituelle, malaise... même sans piqûre visible, consultez immédiatement un médecin en précisant votre destination récente.


En cas d’allergie importante, emportez une pommade antihistaminique ou à l’hydrocortisone : elles soulagent rapidement les réactions cutanées.


Atténuer les douleurs liées aux piqûres


Pour calmer les démangeaisons et éviter la tentation du grattage :


  • Passez un cube de glace sur la zone piquée pour réduire le gonflement.

  • Appliquez une crème apaisante ou un gel à base d’ammoniaque.

  • Si ça gratte trop, essayez le Zap-It : un petit appareil électrique qui neutralise la douleur en quelques secondes.

  • Et surtout, ne grattez jamais, au risque d’aggraver la plaie ou de provoquer une infection.


insectes en voyage


  1. Les tiques


Les balades en forêt, les pique-niques dans l’herbe ou les randonnées en montagne cachent un petit risque : celui de croiser une tique. Ces minuscules acrobates s’accrochent à la peau pour se nourrir de sang et peuvent transmettre la maladie de Lyme, dont la progression est en hausse en Europe, Amérique du Nord, Asie centrale et Asie de l’Est.


Elles adorent les zones humides et broussailleuses, les herbes hautes, les fougères et les forêts tempérées. Autrement dit : tout ce qui sent bon la nature.


Se protéger des tiques


Bonne nouvelle : il suffit de quelques réflexes simples pour éviter les morsures.


  • Couvrez vos jambes : les tiques visent surtout les mollets et chevilles.

  • Pantalon dans les chaussettes (oui, ce n’est pas glamour, mais redoutablement efficace).

  • Vêtements clairs, pour mieux repérer les petites intruses.

  • Appliquez une lotion anti tiques sur les zones découvertes.

  • Restez sur les sentiers dégagés, évitez de vous aventurer dans les herbes hautes ou les broussailles.


Repérer les tiques après la balade


La tique ne transmet pas la maladie instantanément : il faut environ 12 heures pour qu’elle inocule les bactéries responsables de Lyme. D’où l’importance de l’inspection post-randonnée.

  • Prenez une douche rapide dès votre retour et lavez vos vêtements à haute température.

  • Inspectez tout le corps, ou celui de vos enfants, à l’aide d’un miroir ou d’un proche.Concentrez-vous sur les zones “à plis” : aisselles, aine, genoux, oreilles, coudes, cou, paupières et cuir chevelu.


Retirer une tique (sans panique)


Oubliez les remèdes de grand-mère : pas d’huile, pas d’éther, pas de briquet ! Ces méthodes font parfois régurgiter la tique, augmentant le risque d’infection.


Voici la bonne technique :


  • Utilisez une pince à tiques (identique à celle utilisée pour les animaux).

  • Attrapez la tique à la base, au plus près de la peau, et tirez doucement, sans tourner.

  • Désinfectez soigneusement la zone avec un antiseptique sans alcool.


➡️ Si la zone devient rouge, douloureuse, ou si une plaque circulaire apparaît dans les jours qui suivent : consultez un médecin.



  1. Les punaises de lit


punaise de lit voyage

Leur vrai nom ? Cimex lectularius. Leur spécialité ? Vous transformer en buffet nocturne sans jamais se faire repérer. Ces satanées punaises de lit, ou « puces de lit » pour les intimes, sont un fléau universel. Elles s’installent aussi bien dans les auberges de jeunesse que dans les hôtels cinq étoiles, résistent au froid polaire comme à la chaleur du désert, et peuvent hiberner des mois entiers en attendant leur proie préférée : vous.


Bonne nouvelle : elles ne transmettent pas de maladies graves. Mauvaise nouvelle : elles piquent jusqu’à 60 fois par nuit et sont d’une fidélité redoutable, elles n’hésiteront pas à glisser dans votre valise pour prolonger la relation à domicile.


Repérer les punaises de lit en voyage


Les signes d’une literie infestée sont assez explicites :


  • Petites taches de sang ou points noirs sur le drap, le matelas ou sous l’oreiller ? Fuyez.

  • Les adultes mesurent 5 à 8 mm, donc visibles à l’œil nu.

  • Les piqûres en ligne droite peuvent mettre jusqu’à deux semaines à apparaître. Si c’est le cas, préparez-vous à un grand nettoyage de valise, car ces bestioles ne vous lâchent pas facilement.


Éviter les punaises de lit


Quelques astuces pour éviter d’en faire vos colocataires :


  • Dormez habillé dans un drap de sac : elles piquent à travers les tissus, mais ça complique la mission.

  • Le talc est votre allié : un lit dont les pieds reposent dans du talc devient une forteresse anti-punaises.

  • Vous pouvez aussi fabriquer un piège maison : un bol de sucre et d’eau sur une assiette recouverte de talc, elles seront attirées, puis piégées.

  • Ne posez jamais votre valise ou vos vêtements sur le lit tant que vous n’avez pas inspecté la literie et les meubles.

  • En cas de doute, glissez dans vos bagages ou sous le matelas des plaquettes imbibées de perméthrine : elles tiennent les punaises à distance, sans régler le problème à long terme, mais c’est déjà ça de pris.


Que faire en cas de piqûres ?


Si vous suspectez un hébergement infesté :


  • Changez de lieu immédiatement et prévenez le propriétaire pour qu’un traitement soit lancé.

  • Si vous ne pouvez pas fuir :

    • Enfermez tous vos textiles dans des sacs plastiques hermétiques.

    • Aspirez minutieusement matelas, plinthes et recoins.

    • Lavez tout le linge à 60 °C minimum et repassez à fond.


La seule vraie solution durable reste un traitement complet et professionnel.


Côté peau :


  • Si les piqûres ne se multiplient pas, elles disparaissent en quelques jours sans traitement.

  • En cas de douleur ou démangeaison, appliquez une crème antihistaminique, hydrocortisone ou analgésique doux.

  • Et surtout : ne grattez pas ! Cela ne fait qu’aggraver l’inflammation et peut causer une infection.



  1. La mouche Tsé-tsé


Ce petit insecte inoffensif en apparence est pourtant l’un des plus redoutés du continent africain. La mouche tsé-tsé peut transmettre la trypanosomiase humaine africaine, plus connue sous le nom de maladie du sommeil. Environ 10 000 décès lui sont encore attribués chaque année.


La maladie reste endémique en Afrique subsaharienne, principalement en République du Congo, RDC, Ouganda, Soudan du Sud et Somalie. Le risque est plus important dans les zones rurales à végétation dense, là où les mouches aiment se reposer entre deux piqûres.


mouche tsé tsé voyage

Se protéger des mouches tsé-tsé


Pas besoin de sombrer dans la paranoïa, mais un minimum de prudence s’impose :


  • Restez vigilant dès la tombée du jour et près des zones humides ou boisées.

  • Évitez les troupeaux : ces mouches adorent les grands mammifères (vaches, zébus, buffles, antilopes, gazelles…).

  • Habillez-vous avec des vêtements clairs, épais et amples, couvrant bras, jambes et pieds.

  • En véhicule, gardez les fenêtres fermées autant que possible.


🪰 Le saviez-vous ? Les mouches tsé-tsé sont attirées par les couleurs sombres et le mouvement. Alors laissez le noir au placard et bougez calmement !


Réagir en cas de symptômes


La piqûre de tsé-tsé ne passe pas inaperçue : douleur vive immédiate, comparable à celle d’un taon, suivie parfois de fièvre, éruptions cutanées, fatigue extrême et autres signes inquiétants.


➡️ Consultez un médecin sans délai, en précisant votre itinéraire de voyage et la date de la piqûre. La rapidité du diagnostic est essentielle : traitée à temps, la maladie du sommeil se soigne très bien.


5. Les abeilles, guêpes, frelons et taons


Ce quatuor d’insectes redouté appartient à la grande famille des hyménoptères. Contrairement aux moustiques ou aux puces, ils ne piquent pas pour se nourrir, mais pour se défendre. Tant qu’ils ne se sentent pas menacés, ils n’ont aucune raison de s’en prendre à vous.


abeilles guêpes taons en voyage

Les piqûres d'abeilles, de guêpes et de frelons

Les piqûres d’abeille, de guêpe, de taon ou de frelon peuvent provoquer trois types de réactions :


  1. Une réaction locale (rougeur, douleur, gonflement) — la plus fréquente et bénigne.

  2. Une réaction toxique — en cas de multiples piqûres.

  3. Une réaction allergique sévère, pouvant aller jusqu’au choc anaphylactique.


➡️ Les personnes allergiques doivent toujours voyager avec une trousse d’urgence comprenant adrénaline injectable, antihistaminique et corticoïde oral.


Abeilles, guêpes et compagnie : qui fait quoi ?


  • L’abeille, héroïne malheureuse, meurt après avoir piqué : son dard reste planté dans la peau, accroché à sa poche de venin. Elle ne s’en sert qu’en dernier recours, généralement pour défendre sa ruche.

  • La guêpe, le frelon et le taon, eux, gardent leur dard et peuvent piquer plusieurs fois.

  • Le taon remporte la palme de la piqûre la plus douloureuse : sa morsure peut faire enfler la zone instantanément.


➡️ Premier réflexe : retirez vos bagues (si la piqûre est sur la main) pour éviter toute compression, puis appliquez de la glace pour limiter l’œdème.


Éviter les piqûres  d'abeilles, de guêpes et de frelons


Quelques réflexes simples suffisent à garder la paix avec ces insectes :


  • Restez calme et immobile si l’un d’eux vous tourne autour. Pas de moulinets affolés, ils détestent ça.

  • Éloignez-vous doucement, sans geste brusque.

  • Fabriquez un piège maison : un mélange sucré dans une bouteille à goulot renversé fait des merveilles.

  • En séjour nature, installez un piège à taon près du campement.

  • Pendant les repas, buvez dans un verre plutôt qu’une canette (les mauvaises surprises arrivent vite).

  • Pas de marche pieds nus dans l’herbe ni les fleurs.

  • Évitez les parfums forts et les vêtements flashy : c’est l’équivalent d’une invitation à dîner pour une guêpe.

  • Séchez-vous bien après la baignade : les taons raffolent des peaux humides.


Réagir en cas de piqûre


  • Nettoyez la zone à l’eau et au savon, puis avec un antiseptique.

  • Si c’est une piqûre d’abeille, retirez délicatement le dard avec une pince à épiler.

  • Prenez un antidouleur si nécessaire.

  • Appliquez de la glace pour faire dégonfler.

  • Ne grattez jamais : ça empire la démangeaison.

  • Utilisez une crème apaisante ou à la cortisone pour calmer la peau.

  • Si la douleur persiste au-delà de 48 heures ou si vous constatez un gonflement anormal, consultez sans tarder.



6. Les araignées


Les araignées ont mauvaise réputation, mais elles sont bien plus timides que cruelles. Oui, elles ont des mandibules (mâchoires) capables de mordre, mais trois quarts des espèces sont trop petites pour percer notre peau. Et même les plus costaudes ne mordent que par défense.


Elles ne se nourrissent pas de sang, et leur venin est une ressource précieuse qu’elles utilisent avec une extrême parcimonie. Autrement dit : si une araignée vous mord, c’est qu’elle a vraiment paniqué.

Les morsures provoquent le plus souvent une simple inflammation locale, douloureuse mais bénigne. Les rares complications graves viennent d’infections secondaires, pas du venin lui-même.


araignées dangereuses en voyage

Les espèces dangereuses (et elles sont rares)


Sur les 40 000 espèces connues, moins d’une vingtaine représentent un risque réel pour l’humain. La majorité vit dans des régions tropicales ou méditerranéennes, surtout en Amérique latine, mais aussi en Amérique du Nord, Asie de l’Est et Europe du Sud.


Les principales coupables connues sont :

  • La veuve noire

  • La recluse brune

  • L’araignée violoniste

  • La mygale

  • L’araignée-banane


Elles impressionnent plus qu’elles ne tuent, mais elles méritent tout de même un peu de respect (et de distance).


Se protéger des araignées dangereuses


Quelques gestes simples suffisent à éviter les mauvaises surprises :


  • Retirez les toiles visibles autour de votre logement ou de votre tente.

  • Éteignez les lumières à l’intérieur, laissez plutôt une lampe allumée dehors : elles préfèrent chasser là où les insectes se rassemblent.

  • Ne laissez pas de nourriture traîner : elle attire les proies… donc leurs prédatrices.

  • Portez des chaussures fermées et couvrez-vous si vous marchez dans leur habitat naturel, notamment la nuit.


🕸 Astuce : avant d’enfiler vos chaussures ou vos vêtements, secouez-les — les araignées adorent les recoins sombres.


Réagir en cas de morsure


En cas de morsure avérée, pas de panique : la majorité des incidents sont bénins.


  • Nettoyez soigneusement la zone à l’eau et au savon.

  • Appliquez de la glace pour réduire le gonflement.

  • Crème apaisante ou à la cortisone pour calmer la démangeaison.

  • Surveillez la zone pendant quelques heures.


➡️ Consultez un médecin si la plaie devient rouge, chaude, purulente, ou si vous ressentez fièvre, essoufflement ou gonflement inhabituel. Dans ces cas-là, mieux vaut ne pas attendre.


7. Les scorpions


Les scorpions impressionnent, mais rassurez-vous : ils sont bien moins dangereux qu’on ne le croit. Chaque année, environ un million de personnes se font piquer, mais seuls 3 décès pour 1 000 cas sont recensés.


La majorité des piqûres provoquent des réactions locales sans gravité, douleur vive, rougeur, gonflement, et se soignent très bien. Le scorpion ne pique que s’il se sent menacé, et son agressivité dépend largement de l’espèce.


Les plus redoutables résident dans le désert du Sahara et certaines zones d’Afrique du Nord, mais ailleurs, la cohabitation se passe souvent sans drame.


scorpions en voyage

Se protéger des scorpions


Quelques précautions simples suffisent pour éviter une mauvaise rencontre :


  • Secouez vos chaussures avant de les enfiler, surtout le matin. Les scorpions adorent s’y abriter pendant la nuit.

  • Portez des chaussures fermées et épaisses, avec des chaussettes montantes, si vous marchez dans des zones à risque.

  • Ne soulevez jamais de pierres ni de morceaux de bois à mains nues : c’est souvent là qu’ils se réfugient pour fuir la chaleur.


🌵 Astuce de terrain : la nuit, éclairez toujours le sol avec une lampe UV : le scorpion brille sous la lumière ultraviolette grâce à une substance dans sa carapace. Impressionnant… et pratique pour les repérer !


Réagir en cas de piqûre


En cas de piqûre, le mot d’ordre est calme et rapidité.


  • Rassurez la victime : le stress accélère la propagation du venin.

  • Appliquez de la glace pour soulager la douleur et ralentir la diffusion.

  • Rendez-vous rapidement à l’hôpital : un traitement adapté permet toujours de limiter les effets.


⚠️ Si la douleur devient intense, que des crampes, vertiges ou difficultés à respirer apparaissent, consultez immédiatement. Dans les régions à risque, les hôpitaux connaissent parfaitement le protocole antivenin.



Les insectes sont nos amis

 

« Je suis morbac le morpion, regardez comme j’suis mignon... » Vous vous souvenez ? Non ? Tant mieux. Mais trêve de plaisanteries : sans insectes, la vie sur Terre s’écroule. Ils représentent 75 % des espèces animales et sont les véritables architectes de la planète. Pollinisation, recyclage des déchets, régulation des écosystèmes… bref, sans eux, pas de fleurs, pas de fruits, pas de chocolat.


Alors oui, la cohabitation avec un scorpion n’est pas forcément ce qu’on souhaite dans sa chambre d’hôtel, mais inutile de déclarer la guerre à tout ce qui bourdonne. La plupart sont inoffensifs. Apprenons à faire la différence entre un nuisible et un simple passant à six pattes.



La peur des insectes, ça se soigne ?

 

insectes en voyage araignées

 

Si la photo d’une araignée vous donne des sueurs froides, ce n’est pas de votre faute : c’est votre cerveau reptilien qui tire la sonnette d’alarme. Cette peur ancestrale porte un nom, entomophobie, et touche environ 7 Français sur 10 (merci les villes bétonnées).


Nos ancêtres ont appris à se méfier de ce qui pique, mord ou rampe. Le problème, c’est qu’on continue d’avoir peur même quand le danger est nul. Les enfants des campagnes ou des tropiques apprennent à reconnaître, pas à paniquer. Ceux des villes hurlent dès qu’une fourmi traverse le trottoir.


Bonne nouvelle : la peur, ça se soigne. Plus on comprend, moins on flippe. Observer au lieu d’écraser, identifier au lieu de fuir, c’est déjà reprendre le contrôle. Et si votre phobie vous empêche de partir sous les tropiques, une thérapie comportementale peut vous aider à désamorcer cette alerte interne qui crie « danger ! » à chaque bestiole.


Sinon, vous pouvez aussi vous badigeonner d’insecticide et tout vaporiser sur votre passage. Mais avouons que c’est une vision un peu triste du voyage.



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Auteur du blog voyage

Auteur :

Philomène Martinelli

Je suis exploratrice du monde depuis vingt ans et j’ai créé le blog Globe-Trotting en 2011 pour partager mes itinéraires, mes conseils pratiques et mes cartes illustrées. Au fil des années, j’ai eu la chance de voyager dans tous les pays qui me faisaient rêver, de l'Éthiopie au Guatemala en passant par la Birmanie ou la Mongolie. Chaque voyage est pour moi une source d’émotions et d’histoires à transmettre. À travers mon blog voyage, je vous invite à découvrir le monde à travers mes conseils personnalisés et précieux repérages.

 
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